Selon un rapport publié conjointement par Interpol et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) entre 30 et 50% de l’approvisionnement mondial en eau seraient chaque année détournés de façon illégale des usages pour lesquels ils étaient prévus, en particulier dans le secteur de l’agriculture.
Pour leur étude publiée par la revue Nature Sustainability, les chercheurs se sont principalement intéressés aux usages de l’eau dans trois types de cultures particulières : la marijuana en Californie, les fraises en Espagne et le coton en Australie. Outre le fait que ces différentes cultures nécessitent de grandes quantités d’eau, leurs producteurs ont en commun le sentiment que les lois privilégient injustement la protection de l’environnement au détriment des impératifs économiques.